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Le Dialogue

Rois d’Égypte Thoutmôsis III. Fondateur de l’Empire

CEMO Centre

Rois d’Égypte Thoutmôsis III. Fondateur de l’Empire

 

Bien que la question de la succession au trône d’Égypte sous la dynastie Tahamsah soit la source de débats féroces et de longues discussions parmi les archéologues, l’opinion dominante revient au fait que Thoutmôsis Ier fut suivi sur le trône d’Égypte par son fils Thoutmôsis II, qui épousa sa sœur de son père, la grande reine Hatchepsout. Après sa mort, son fils d’une épouse secondaire nommée Asis, Thoutmôsis III, qui devint officiellement roi d’Égypte alors qu’il était encore enfant.

Hatchepsout se proclama régente des deux enfants mineurs de son mai le roi défunt : sa fille Néferu-Rê et l’enfant - roi Thoutmôsis III. Pourtant, elle s’est rapidement déclarée reine légitime du pays. Ainsi Thoutmôsis III resta-t-il isolé du pouvoir jusqu’à la mort d’Hatchepsout. Or, nous n’avons aucune information confirmant si cette grande reine décéda naturellement ou à la suite d’une révolte des partisans du jeune pharaon pour éliminer la femme qui était une épine même dans la gorge de son père.

Ainsi, lorsque cette femme disparut, Thoutmôsis III prit les rênes du pouvoir tout en abusant des partisans de Hatchepsout et de tous les courtisans de la cour. Il brisé ses statues, détruit son héritage partout dans le pays, surtout à Deir el-Bahari. Il a ensuite, en particulier à Deir el-Bahari. Il ne reconnut non plus le règne de sa belle-mère : Il a fait commencer l’histoire des événements avec le début de son règneة lorsque le dieu « Ra » et son père, « Thoutmôsis II » le couronnèrent roi légitime sur le trône d’Égypte.

Selon l’encyclopédie de « l’Égypte ancienne », IVème partie : « L’époque des Hyksos et l’établissement de l’empire », « Thoutmôsis III » n’a pas hésité longtemps après être couronné. La dispute sur le trône en Égypte le différend entre lui et Hatchepsout étaient connus dans les pays asiatiques pleins de grandes foules d’Hyksôs, expulsés d’Égypte par les ancêtres de Thoutmôsis III. 

On lit aussi dans l’encyclopédie : « La Syrie » déclara alors sa désobéissance à l’Égypte effectuant une révolution massive.  Ce brave roi jeune se trouva obligé de confronter une alliance forte, composée de tribus et d’États asiatiques déterminés à enlever le joug égyptien de « Thoutmôsis Ier » et de son prédécesseur, il y a cinquante ans.

Les expulsées d’Égypte irrévocablement furent révoltés les plus enthousiastes. Ils s’étaient alliés aux dirigeants du roi de Kadesh, une ville sur l’Oronte à une centaine de kilomètres au nord de Damas. Le pharaon marcha à la rencontre de ces désobéissants, avec un but précis : combattre le roi de Kadesh et l’éliminer. S’il réussit, tout le reste serait relativement abordable. Car la Syrie n’était pas alors un royaume uni, mais divisée en petites provinces, chacune gouvernée par un prince ou un roi. Le royaume de Kadesh en était le plus fort et le plus riche.

La bataille de Megiddo, où Thoutmôsis III  rencontra les armées de l’alliance syrienne (sous le commandement du souverain de Kadesh), était la première bataille mentionnée en détail dans l’histoire du monde antique. C’est grâce au journal laissé par Thoutmôsis III sur l’un des murs du temple de Karnak, où il était apparemment d’usage dans l’armée égyptienne pendant l’empire d’écrire un journal des combats pendant les campagnes du pharaon.  Le commandant en chef de l’armée se chargea de cette ample mission.

Le roi d’Égypte poursuit ses conquêtes. Dans la trente-deuxième année de son règne, il entreprend sa huitième campagne, la plus grande conquête de toutes ses guerres après la première invasion. À la fin, Thoutmôsis III réalisa tout ce à quoi son âme et ses espoirs aspiraient: atteindre l’Euphrate et soumettre tous les pays voisins. Ses victoires dans cette campagne sont enregistrées dans les inscriptions sur les murs du temple de Karnak, ainsi que dans la peinture du mont « Percal ».

Le monde civilisé reconnut le pouvoir de Thoutmôsis III exaltant son autorité.  Avant sa mort, il contrôlait un empire s’étendant du haut Tigre et de l’Euphrate au nord jusqu’à la ville de Napata à la quatrième cascade au sud. Tahmôsis veilla à assigner à ses successeurs les frontières de son royaume. Tout comme Sénousret III le fit lorsqu’il plaça le célèbre dessein de frontière à Samna. Lorsqu’il traversa l’Euphrate, il érigea une plaque commémorative sur la rive ouest de ce fleuve pour servir de dernier point de sa conquête dans le nord.